Le temple Daigo-ji (醍醐寺) possède une grande réputation pour ses cerisiers en fleurs depuis le 16ème siècle.

Malgré son emplacement éloigné du centre de Kyoto, il draine de nombreux visiteurs au printemps.

En 1994, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Son origine remonte en 874.

Un moine du nom de Shôbô (聖宝) fit construire un ermitage dans la montagne Daigo-san (醍醐山).

L’empereur Daigo (醍醐天皇), l’empereur Suzaku (朱雀天皇) et l’empereur Murakami (村上天皇) ayant une foi sincère pour ce temple l’ont préservé.

Sur un spacieux terrain, plusieurs monuments ainsi que la pagode de cinq étages et le bâtiment Shaka-dô (釈迦堂) furent bâtis les uns après les autres avec l’aide de la famille impériale.

En 1115, l’édification du temple secondaire Sanpo-in (三宝院) signifie l’achèvement presque définitif du temple Daigo-ji.

Malheureusement une grande partie fut incendiée lors de la guerre d’Onin (応仁の乱). C’est grâce à l’Hanami que le temple a retrouvé toute sa splendeur d’antan.

En 1598, Toyotomi Hideyoshi (豊臣秀吉), un des unificateurs connus du Japon, a organisé un grand Hanami dans ce lieu. Cet événement célèbre se nomme « Daigo no Hanami (醍醐の花見) ».

Chaque année, le 2ème dimanche d’avril,  afin de reproduire cette grande fête, un gracieux défilé est présenté devant nous.

Une impressionnante floraison de mille  cerisiers nous accueille. En arrivant près du bâtiment Benten-dô (弁天堂) entouré par un étang, un cadre magnifique s’offre à nous. A l’automne, la couleur rouge flamboyante décore ce paysage en remplaçant la couleur rose printanière. Afin de visiter tranquillement toute l’enceinte, une demi-journée est nécessaire.