Le temple Daihôon-ji (大報恩寺) est plutôt connu sous le nom de Senbonshaka-dô (千本釈迦堂).

En 1227, il a été édifié par Gikû (義空).

Ce lieu est célèbre pour sa légende sur Okame (おかめ) qui signifie en général un masque de jolie fille japonaise (le petit nez, les yeux bridés sur un visage ovale et joufflu).

Il représente la beauté japonaise de l’époque.

Pourtant de nombreux japonais ne savent pas si cette personne Okame a vraiment existé.

Lorsque le bâtiment principal du temple était en construction, un charpentier a coupé un des quatre poteaux par erreur.
Okame, son épouse, lui a conseillé de couper tous les piliers à la même hauteur.Grâce à sa suggestion, il a finalement achevé un grand ouvrage.

L’idée de cette femme a contribué au travail de son mari, alors que les femmes de l’époque n’avaient pas le droit d’intervenir dans le choix du travail de leur époux.
Craignant que son secret ne soit dévoilé et pour protéger l’honneur de son mari, elle a choisi la mort.

Dans l’enceinte, une statue d’Okame est installée pour le repos de son âme et pour nous rappeler sa triste histoire.
Au printemps, devant le bâtiment principal, un grand cerisier fleurit avec une teinte de rose pastel.

On l’appelle « Okame zakura (おかめ桜)». Les branches doucement courbées sous le poids des fleurs telles des larmes versées frémissent sous la brise. Nous admirons cette magnifique floraison en pensant au drame vécu par Okame.